Comme l'explique Laurent Sarrazin dans son ouvrage “Comment j'ai réussi mon burn-out”, “La reconnaissance = un carburant dangereux qui génère des abus de pouvoir !”
Certes, nous en avons tous besoin pour nous construire en tant qu'être humain. Elle nous permet de nous sentir exister et si nous en manquons, nous risquons une perte d'estime de soi, un sentiment d'inutilité ou une perte de sens.
Au départ, cette reconnaissance dépend de notre histoire personnelle, de la façon dont nous avons été accueilli en tant qu'enfant (étions-nous désiré(e) ou pas, quel regard nos parents ont-ils posé sur nous, etc...) mais aussi de notre propre regard sur nous. Quelle est la valeur que nous accordons à nous-même ? Sans la réponse à cette question, la recherche à tout prix de la reconnaissance pourrait être un puits sans fond creusé par une insatisfaction permanente. Que cherchons-nous à prouver ? Comment et à qui ?
Dans ma pratique, je rencontre souvent ce type d'effet du problème de stress et l'accompagnement est centré sur les questions suivantes :

En ce qui vous concerne, comment pourriez-vous répondre à cette dernière question ?
Qui autour de vous pourrait y répondre ?
Qu'en diraient-ils ?
Seriez-vous d'accord avec eux / elles ?
A quels moments vous reconnaissez-vous vous-même ?
Est-ce important alors que les autres vous reconnaissent ou votre propre reconnaissance vous suffit ?
Qu'est-ce qui vous permet de vous reconnaître vous-même ?
Quelles sont les circonstances qui vous permettent cela ?