Comment faire la part des choses ?

 

Il est communément admis que le dépressif souffre de léthargie dans toutes les sphères de sa vie, qu'elle soit personnelle, professionnelle ou sociale, ce qui n'est pas le cas au départ de la personne épuisée professionnellement, qui fait preuve d'une grande irritabilité et de colère.

On sait aujourd'hui que le stress chronique est systématiquement impliqué dans le burn-out alors qu'il ne l'est qu'une fois sur deux dans la dépression.

Le prélèvement salivaire du cortisol tout au long de la journée pourrait également donner des indications. Cette hormone effectue un pic de sécrétion entre 6h et 10h du matin et décroit ensuite jusqu'au soir. Chez le dépressif, le cortisol est en permanence surélevé alors qu'il est anormalement bas chez la personne épuisée professionnellement.